Rubrique : Épices, condiments & herbes

Mukh…uoi ??? Si vous êtes déjà allé dans un restaurant indien, vous connaissez le mukhwas. Il s’agit de ce mélange de graines colorées que l’on vous apporte avec l’addition pour vous rafraîchir l’haleine. Il en existe une multitude de sortes.

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Mukhwas est un mot composé créé à partir des mots « bouche » (mukh) et « parfum » (was). Traditionnellement, les mukhwas sont composés de plantes choisies pour leurs vertus digestives ou leur parfum : graines de fenouil, d’anis, de coriandre ou de sésame, éclats de noix de coco, de noix de bétel, de fruits secs ou de dates séchées (supari), safran, pétales de rose, résine de mastic, etc. Les graines sont souvent recouvertes d’un glaçage de sucre coloré et parfumé aux essences de menthe, de rose ou d’anis.

En Inde, les mukhwas sont un élément indispensable des cérémonies de mariage, en libre-service à la fin du repas ou distribués dans de petits sachets que l’on peut ramener chez soi, comme nos dragées. La compétition pour de nouveaux mélanges fait rage et il en existe désormais plusieurs centaines de variétés. Certaines recettes de mukhwas relèvent plutôt de la phytothérapie et sont destinées à soulager des troubles digestifs.

On trouve facilement du mukhwas dans les épiceries indiennes. Mieux vaut choisir un mukhwas riche en graines recouvertes de glaçage et pauvre en petits bouts de tige difficiles à mastiquer. Le prix au kilogramme est généralement utile pour comparer différents mukhwas.

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Rubrique : Viandes

Cette délicieuse recette ottomane de ragoût de carottes aux boulettes d’agneau date de 1585. Elle est proposée par le restaurant stambouliote Asitane qui la présente dans des coques de pâte frite individuelles (à la façon d’une tostada).

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Pour 4 personnes

  • 400 g de viande d’agneau hachée (à faire soi-même ou à acheter dans une boucherie halâl)
  • 250 g d’épaule ou de gigot d’agneau coupé en dés
  • 4 cuillerées à soupe d’huile de cuisson
  • 2 oignons
  • 1 botte de carottes
  • 2 cuillerées à café de graines de coriandre moulues
  • 1,5 cuillerée à café de cannelle en poudre
  • 2 cristaux de mastic (gomme de lentisque) réduits en poudre
  • 1 cuillerée à soupe de menthe sèche
  • eau de rose
  • 4 cuillerées à soupe de gingembre frais râpé
  • un petit bouquet de menthe fraîche
  • 3 cuillerées à café de mélasse de grenade
  • 1 petite grappe de raisins noirs ou une dizaine de cerises noires (facultatif)
  • 3 cuillerées à soupe de cerneaux de noix hachés
  • 1 poignée de cerneaux de noix entiers
  • sel, poivre

Dans une cocotte épaisse, faites revenir la viande coupée en dés avec les oignons entiers. Lorsqu’elle est dorée, ajoutez 1/4 l d’eau chaude. Pendant que la viande cuit, épluchez et épépinez les raisins (ou dénoyautez les cerises) et écrasez-les dans la mélasse de grenade.

Mélangez la viande hachée avec une cuillerée à café de coriandre moulue, 1/2 cuillerée à café de cannelle, 1/2 cuillerée à café de poivre, 1/2 cuillerée à café de sel, la moitié du mastic et 2 cuillerées à soupe de gingembre frais râpé. Malaxez bien et faites-en des boulettes de la taille d’une grosse noisette. Roulez-les dans la farine. Si elles ont du mal à tenir en forme, faites-les saisir dans un peu d’huile.

Quand les dés de viande sont presque cuits, enlevez les oignons et ajoutez les carottes coupées en rondelles, les boulettes et le mélange mélasse/fruits. Assaisonnez avec le reste de coriandre, de cannelle, de gingembre et de mastic, 1/2 cuillerée à café de sel et autant de poivre. Ajoutez également la menthe fraîche ciselée. Laissez cuire à feu moyen jusqu’à ce que les carottes et les dés de viande soient bien tendres. Ajoutez un peu d’eau chaude au fur et à mesure si nécessaire.

Retirez la cocotte du feu et ajoutez les cerneaux de noix. Mélangez doucement. Saupoudrez de noix hachées, de menthe sèche et d’une giclée d’eau de rose. Couvrez et laissez reposer 10 minutes avant de servir.

Recette adaptée de À la table du Grand Turc, de Stéphane Yerasimos, Éditions Actes Sud.

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Rubrique : Desserts & sucreries

La confiture de tomates rouges est un classique des confitures ibériques. Parfumée au citron et à la cannelle, elle peut se manger comme un dessert ou comme un condiment avec du rôti de porc ou du poulet grillé. Cuite longtemps, elle forme une pâte épaisse et translucide qui peut accompagner un fromage à pâte dure comme le Manchego.

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Pour une douzaine de pots moyens

  • 2 kg de tomates charnues (Roma)
  • 1 kg de sucre
  • 1 citron
  • 2 bâtons de cannelle

Faites blanchir les tomates pendant 30 secondes et épluchez-les. Coupez-les en deux, enlevez soigneusement les graines et coupez-les en dés. Placez-les dans la marmite et ajoutez le jus du citron et son zeste râpé, le sucre et les bâtons de cannelle. Mélangez et laissez reposer toute la nuit.

Le lendemain, faites cuire le mélange doucement pendant 50 à 60 minutes en remuant de temps en temps. Laissez reposer jusqu’au lendemain. Faites cuire la confiture doucement une deuxième fois pendant 50 à 60 minutes en remuant régulièrement. Si vous souhaitez une consistance plus ferme, type pâte de fruit, laissez cuire un peu plus longtemps mais veillez à remuer très fréquemment.

Conditionnez en pots de verre à couvercle. Retournez les pots encore brûlants jusqu’à ce que la confiture ait refroidi.

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Rubrique : Valencia

Situé dans le quartier de Ruzafa à Valencia, ce restaurant mélange harmonieusement les saveurs du monde. Arif et Alex, les propriétaires, ont vu du pays et cela se sent.

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Salades composées originales, dim sum fondant, thon grillé avec son riz aux légumes, canard laqué et ses crêpes… et de délicieux desserts d’inspiration britannique ! Le tout avec des produits locaux superfrais. Une adresse que les Valenciens s’échangent avec des airs gourmands…

Environ 35 € par personne avec le vin
En semaine : formule déjeuner à 10 € et formule dîner à 15 €

Calle Cadiz, 42
46006 Valencia
+ 34 963 168 369


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Rubrique : Soupes

Le chazuke est un excellent exemple de plat japonais qui n’a l’air de rien mais dont les saveurs subtiles finissent par vous gagner. Le mariage du thé vert et du riz blanc, relevé par du poisson et des condiments, s’avère plus raffiné qu’on ne pourrait le penser de prime abord.

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Le chazuke (ou ochazuke, ce qui signifie « honorable chazuke ») est une recette millénaire. Au départ, il s’agissait d’une sorte de soupe faite avec les restes de riz blanc. Au XVIIe ou XVIIIe siècle, l’eau chaude versée sur le riz a été remplacée par le thé. Au Japon, le chazuke est associé à la fin des banquets, au petit creux de minuit devant un bon film, à l’en-cas post-festivités (comme la soupe à l’oignon chez nous) ou au lendemain de soirée bien arrosée. Le chazuke est rarement proposé dans les restaurants japonais car il est considéré comme un plat essentiellement domestique, un peu comme le pain perdu en France.

Pour faire un bon chazuke des familles, rien de plus facile : un bol, du riz blanc de la veille réchauffé, assez de thé fraîchement infusé pour couvrir le riz (sencha ou genmaicha ou hojicha ou même oolong), des lanières d’algues séchées (nori), des graines de sésame grillées ou noires, éventuellement un morceau de saumon cuit émietté (frais ou en boîte), une prune en saumure (umeboshi), un peu de wasabi (la moutarde de raifort verte), du furikake, de la ciboulette ou des petits oignons verts hachés, etc.

Essayez et vous verrez : très vite, le chazuke deviendra le compagnon fidèle de vos petites fringales anxieuses. Exactement ce que les anglophones évoquent par « comfort food » !

A Paris, vous pouvez vous initier aux joies du chazuke chez Kintaro, un excellent restaurant japonais qui ne paie pas de mine et qui ne vous ruinera pas.

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Rubrique : Desserts & sucreries

Les maamouls sont des gâteaux préparés par les chrétiens libanais à l’occasion de Pâques. Il en existe plusieurs versions selon les ingrédients de la farce : noix, dates, figues. Leur goût particulier vient d’une poudre de noyaux de merises (cerises sauvages), le mahlab (ou mahlep). Ils sont formés dans des moules en bois spécialement sculptés pour cet usage, avec des motifs différents pour reconnaître les parfums.

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Pour une vingtaine de maamouls

  • 300 g de semoule de blé
  • 300 g de semoule de blé superfine (ferkha)
  • 300 g de beurre
  • 250 ml de lait
  • 1 cuillerée à café de mahlab
  • 250 g de pistaches grillées ou de noix ou de dattes dénoyautées
  • 100 g de sucre en poudre
  • sucre glace
  • eau de rose
  • eau de fleur d’oranger

La veille, mélanger les semoules, le beurre fondu et le mahlab. Laisser reposer toute une nuit au chaud. Le lendemain, frottez la semoule entre les mains pour séparer les amats, comme pour rouler un couscous. Ajoutez le lait légèrement chauffé et mélanger. Laissez reposer quelques heures.

Pendant ce temps, mixez les pistaches ou les noix ou les dattes. Ajoutez-y le sucre (sauf si l’on utilise des dattes), mélangez puis ajoutez eau de rose et eau de fleur d’oranger à parts égales jusqu’à obtenir une farce qui se roule facilement. Faites des boulettes de farce (leur taille dépend de la taille du moule en bois, donc de la taille finale des maamouls).

Faites chauffer le four à 140°C. Malaxez la semoule jusqu’à ce qu’elle soit bien homogène. Tapissez la cavité du moule avec de la semoule. Avec le pouce, creusez-y un espace pour y placer une boulette de farce. Recouvrez le tout d’une fine couche de semoule, tassez et, en tenant le moule par le manche, frappez un coup sec sur une surface lisse pour décoller le maamoul. En l’absence de moule sculpté, on peut utiliser de petits moules à muffins.
Faites cuire 15 à 20 minutes jusqu’à ce que les maamouls soient à peine colorés. Saupoudrez-les de sucre glace et laissez-les refroidir. Attention, les maamouls sont fragiles lorsqu’ils sont chauds.

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Rubrique : Desserts & sucreries

La glace kulfi figure dans les menus de très nombreux restaurants indiens, pakistanais ou sri-lankais. Souvent présentée sous la forme d’un cône coupé en rondelles épaisses, elle apaise le feu des épices des plats précédents. Facile à préparer sans sorbetière, elle a le défaut d’être un peu… riche !

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  • 1 litre de lait concentré non sucré
  • 3 gousses de vanille
  • 200 g de sucre roux
  • 5 gousses de cardamome verte écrasées ou ½ cuillerée de cardamome en poudre
  • 200 g de pistaches vertes grillées non salées
  • 70 g de poudre d’amandes
  • ¾ de cuillerée à soupe d’eau de rose

Amenez doucement à ébullition le lait concentré non sucré avec les gousses de vanille, le sucre roux et la cardamome. Pendant ce temps, hachez les pistaches et faites dorer la poudre d’amandes à sec. Ôtez les gousses et la cardamome et ajoutez au lait les ¾ des pistaches, l’eau de rose et la poudre d’amandes. Mélangez bien. Lorsque la préparation est tiède, conditionnez-la dans des petits verres en plastique et placez au congélateur pendant au moins 4 heures. Pour servir, démoulez, tranchez en rondelles épaisses et saupoudrez du reste de pistaches hachées.

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Rubrique : Épices, condiments & herbes

Vous connaissez sûrement le paprika. Mais connaissez-vous le pimentón de la Vera ? Cette poudre de piments séchés et fumés est parfaite pour parfumer les ragoûts, les pommes de terre, le riz, le poisson… Petit voyage dans une vallée de l’Estrémadure espagnole, une région à la frontière du Portugal.

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Rapportés du Nouveau Monde par Christophe Colomb, les piments ont d’abord été cultivés dans les monastères et les couvents d’Espagne, en particulier dans la région de l’Estrémadure. Depuis plus d’un siècle, une vallée locale, la vallée de la Vera, est devenue le centre de production d’une poudre de piment particulière, le pimentón de la Vera. Avec le piment d’Espelette, dans le Pays Basque, ce produit est la seule poudre de piment à jouir d’une appellation d’origine contrôlée.

Pour faire du pimentón, il faut d’abord des piments ronds. Ceux-ci sont cultivés à flanc de montagne, dans des champs souvent si difficiles d’accès que seules les mules peuvent les labourer. En octobre, les piments sont récoltés et mis à sécher sur des grilles dans des fumoirs alimentés au bois de chêne. Pendant 10 à 15 jours, à une température de 35 à 45°C, ils sont brassés régulièrement. Une fois bien secs, ils sont broyés dans des moulins et conditionnés.

La majorité de la production sert à la préparation du chorizo et autres charcuteries espagnoles ou portugaises (elles doivent leur couleur rouge orangé à ce pimentón fumé). Le reste est vendu au détail. Il existe trois types de pimentón de la Vera selon sa force (sa concentration en capsaïcine, la substance qui met le feu aux muqueuses…) : doux (dulce), moyen (agridulce) ou fort (picante). Si vous achetez du pimentón de la Vera, soyez sûr qu’il porte la mention D.O. (denominación de origen).

Que cuisiner avec du pimentón de la Vera ? Eh bien, pratiquement tout ce qui se cuisine avec du paprika ! Par exemple, des viandes en ragoût, du gaspacho, des pommes de terre au four garnies de crème, ou du poulpe grillé arrosé d’huile d’olive et saupoudré de sel et de pimentón. Il permet également de cuisiner un excellent chili con carne, au parfum rustique et sombre. Attention, le pimentón devient amer s’il brûle pendant la cuisson (par exemple, lorsqu’on fait revenir une viande). Mieux vaut l’ajouter en milieu ou en fin de cuisson.

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Rubrique : Madrid

En Espagne, qui dit violette, dit Madrid. En effet, la capitale espagnole est célèbre pour ses bonbons à la violette et, en particulier, ceux de « La Violeta », une boutique spécialisée dans ces petites confiseries fleuries.

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Vous pensiez que Toulouse était la capitale mondiale de la violette ? Eh bien, pas forcément. Les collines au nord de Madrid sont également connues pour leurs nombreuses violettes. Comme dans la Ville rose, les Madrilènes ont développé des confiseries au parfum de violette : des bonbons en forme de fleurs et des fleurs cristallisées.

Les bonbons à la violette sont faits de sucre cristallisé en forme de fleur, coloré en mauve et parfumé à l’essence de violette (ou, dans le pire des cas, directement en α-ionone, la substance qui donne son odeur à l’essence de violette). Ces bonbons très parfumés peuvent servir d’ingrédient en cuisine : broyés au mortier, ils parfument une glace, une crème, une salade de fruits, etc. Ils sont plus faciles à trouver que l’essence naturelle de violette.

Les fleurs de violette cristallisées ont moins de goût que les bonbons. Elles sont plutôt destinées à la décoration des plats. Leur fabrication est complexe : elles sont cuites rapidement dans un sirop de sucre, égouttées, saupoudrées de sucre glace et séchées dans une étuve. Ensuite, elles sont trempées dans un sirop de sucre coloré en mauve foncé et parfumé à l’essence de violette, puis séchées. Elles sont assez chères.

Si vous passez par Madrid et que vous cherchez des bonbons à la violette, une seule adresse : La Violeta, une maison spécialisée fondée en 1915 par la famille Gil. Située entre la Puerta del Sol et le musée du Prado, la boutique historique est restée dans son jus. Elle est décorée de très nombreux emballages de toutes tailles (boîtes en carton, boîtes en porcelaine, jarres en verre taillé, etc.) dans lesquels conditionner les bonbons (vendus au poids) pour les offrir. Kitsch espagnol garanti…

La Violeta
Plaza de Canalejas, 6 – Madrid
+ 34 91 522 55 22

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Rubrique : Viandes

Les khoresh sont des ragoûts perses à base de viande ou de poisson, de céréales ou de légumes, et de fruits secs. Cuits longtemps à feu doux, les khoresh sont un assemblage délicat de parfums d’herbes et d’épices. Ils sont servis avec un riz parfumé au safran. Le khoresh de poulet à la sauce noix et grenade (khoresh-e fesenjan ba jujeh) est un plat emblématique de la cuisine iranienne.

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Pour 4 personnes

  • 2 gros oignons pelés et coupés en tranches fines
  • 1 kg de cuisses de poulet sans la peau
  • 5 cuillerées à soupe d’huile de cuisson ou de beurre fondu
  • 1 cuillerée à café de sel
  • 100 ml de mélasse de grenade dissoute dans 500 ml d’eau (ou 800 ml de jus de grenade frais)
  • 250 g de poudre de cerneaux de noix
  • ½ cuillerée à café de cannelle en poudre
  • ½ cuillerée à café de safran en poudre dissout dans 1 cuillerée à soupe d’eau chaude
  • 2 cuillerées à café de sucre en poudre
  • Les grains d’une grenade fraîche
  • En option : un bol de potiron coupé en gros dés (ou du coing, ou des pruneaux dénoyautés)

Dans une cocotte (idéalement en fonte), faites bien dorer les oignons et le poulet dans l’huile. Ajoutez le sel. Si vous avez préparé du potiron, faites-le revenir dans une poêle à part. Dans un bol mixeur, mélangez les noix hachées, la mélasse de grenade diluée, la cannelle et le safran dilué jusqu’à obtenir une pâte crémeuse.

Dans la cocotte, ajoutez cette pâte au poulet en mélangeant doucement. Ajoutez le potiron. Si la mélasse de grenade est trop acide, ajoutez les deux cuillerées à soupe de sucre en poudre. Couvrez et laissez mijoter sur feu doux pendant une heure et demie. Si le ragoût est trop épais, ajoutez un peu d’eau chaude pour l’éclaircir. Le mélange doit être aigre-doux. Ajustez à votre goût avec du sucre (s’il est trop acide) ou de la mélasse de grenade (s’il est trop doux). Servez avec un chelow (riz à l’iranienne) en décorant le plat avec les grains de grenade fraîche.

Le khoresh est meilleur s’il est cuit très lentement ou en plusieurs fois. Il ne faut pas que la sauce soit trop liquide, ce qui oblige à le surveiller de près pour qu’il n’attache pas.

Sur le même principe, les variations sont innombrables : en remplaçant le poulet par du canard, de l’agneau, du veau ou du bœuf, en remplaçant les noix par des pistaches, des amandes ou des noisettes, etc. Pour déguster un bon khoresh, vous pouvez aller chez So Rice, un des meilleurs restaurants perses de Paris.

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